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Comment organiser des obsèques ?

Le décès d’un proche reste une épreuve difficile pour les survivants. Il est pourtant important d’organiser les obsèques en bonne et due forme afin d’éviter des contraintes. Plusieurs éléments sont à vérifier pour mener à bien cette organisation. La première chose serait de vérifier si le défunt a souscrit un contrat d’assurance obsèques incluant le volet « prestations ». Si c’est le cas, il est important de contacter l’assureur pour qu’il prenne en charge la préparation de la cérémonie. A défaut, il convient aux proches de prendre tout en main.

Quelles sont les dernières volontés du défunt ?

Il faut savoir qu’organiser des obsèques inclut la cérémonie mortuaire, la conservation du corps, le transport du corps, son transport, l’ouverture de la fosse, le faire-part ou encore la publication de l’avis de décès. Toutefois, avant de prendre en main toutes étapes, il est important de s’assurer que le défunt n’a pas déjà exprimé sa volonté sur le sujet. Cette expression de sa volonté peut se matérialiser par un simple écrit, indiquée dans un testament ou dans un contrat obsèques. Attention, passer outre cette volonté peut entraîner des sanctions pénales.

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En cas d’absence d’expression de la volonté du défunt (écrite ou orale), il incombe aux plus proches parents de décider de l’organisation des funérailles. Si la famille vit un profond désaccord concernant les modalités des obsèques, c’est au tribunal d’instance que revient le pouvoir de désigner une personne décisionnaire. En principe, cette personne est celle la plus proche avec le défunt.

Les procédures d’inhumation ou de crémation

Les proches ont le choix entre l’incinération (crémation) ou la mise en terre (inhumation). Quel que soit l’option choisie, elle doit se réaliser au minimum 24 heures et au maximum 6 jours après le décès. Ce délai exclut les dimanches et les jours fériés et ne concerne que les décès survenus en France.

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L’autorisation de la fermeture du cercueil est donnée par l’officier d’Etat civil du lieu de décès. Cette étape se fait après présentation du certificat d’attestation du décès, présenté par la famille. Outre la confirmation du décès, ce document atteste également du retrait de la prothèse ou du stimulateur cardiaque et l’absence de problème médico-légal.

Le lieu de l’inhumation

Il faut savoir que la cérémonie des obsèques peut se dérouler dans n’importe quel endroit choisi par la famille. Par contre, pour la mise en terre, il est important de se conformer à la législation. Ainsi, l’inhumation doit se faire dans le cimetière de l’un des lieux suivants :

  • Domicile du défunt ;
  • Décès ;
  • Où se trouve le caveau familial.

D’autres options s’offrent également à la famille pour le lieu d’inhumation : le terrain communal, une concession perpétuelle ou une concession temporaire de 5 à 30 ans. Elle peut enfin opter pour une inhumation en caveau ou en pleine terre.

La prise en charge des frais d’organisation des funérailles

A savoir que la totalité des frais est imputée à toute la succession du défunt. Ainsi, les héritiers ne peuvent pas refuser cette prise en charge des obsèques.

Par ailleurs, il est indispensable de prendre l’avis de tous les héritiers avant de décider quoi que ce soit. En effet, cela évitera d’engager des frais jugés « hors normes » ou exagérés en comparaison du patrimoine du défunt. Le cas échéant, c’est celui qui a passé la commande qui supporte seul l’excès de frais, de par l’engagement de sa responsabilité.